inondé, ée
part. passé (i-non-dé, dée) d'inonder
- 1Couvert par une eau qui déborde ou afflue. Les prairies inondées par la rivière.
Il n'y avait plus de conquêtes à faire dans un pays inondé
. [Voltaire, L. XIV, 10]Terme de botanique. Plantes inondées, plantes qui, suivant la saison, vivent couvertes d'eau ou à sec.
- 2Couvert de multitudes qui se répandent.
D'armes et d'ennemis ces champs sont inondés
. [Voltaire, Alzire, ou Les américains] - 3 Fig. Rempli de tout ce que l'on compare à une inondation.
L'Angleterre se voit inondée par l'effroyable débordement de mille sectes bizarres
. [Bossuet, Oraisons funèbres]Que mille objets charmants à vos sens inondés d'ineffable délices Offrent d'éternels aliments !
[Delavigne, Le paria]Posez-moi, sans jaune immortelle, Sans coussin de larmes brodé, Sur mon oreiller de dentelle De ma chevelure inondé
. [Th. Gautier, Émaux et camées, Coquetterie posthume] - 4 Substantivement. Celui qui a souffert d'une inondation. Quèter pour les inondés.
Nous allons créer une classe d'affligés qui nous appartiendra, celle des inondés du Borysthène
. [Reybaud, Jérôme Paturot, II, 5] - 5 nm Oiseau du genre des queues-aiguës.
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